L'ionocinèse, une méthode Originale... |
L'Originalité
Lorganisme humain est une machine électrique extrêmement complexe dont le fonctionnement est inévitablement perturbé par les courants d'électrothérapie classique. Ces perturbations sont faciles à constater. Il suffit de placer la pointe de la langue entre les deux électrodes d'une pile pour ressentir un fort picotement. La pile devrait délivrer un courant continu et ne produire aucune excitation des terminaisons nerveuses sensitives. Mais les tissus le transforment en un courant très irrégulier dont chaque variation excite les nerfs et produit cette sensation désagréable. L'excitation produite provoque en outre des sécrétions glandulaires et des contractions musculaires.
Lapplication de courants continus est appelée indifféremment ionisation, galvanothérapie ou ionophorèse. Elle entraîne tous ces phénomènes indésirables, ce qui en limite l'emploi. Ces phénomènes ne sont pas simplement désagréables, ils peuvent, comme dans l'exemple cité plus haut, provoquer diverses complications.
Les courants alternatifs, qu'ils soient de basse ou de haute fréquence, perturbent les informations quéchangent entre eux les tissus et les cellules vivantes, à la manière des brouillages employés pendant la guerre pour couvrir les émissions radiophoniques. |
Si ces methodes sont toujours couramment employées, c'est que peu de praticiens en connaissent les inconvénients. L'aspect électronique des phénomènes biologiques est, en effet, trop souvent ignoré. Il est habituel de les interpréter comme des réactions chimiques. Ce point de vue n'apporte quune interprétation de la vie très partielle et très limitée. Serait-il logique, pour expliquer le fonctionnement d'une lampe de poche, de ne parler que de la composition chimique de la pile?
La vie moderne expose l'organisme humain à une pollution électrique croissante. Il est inutile d'y ajouter, en employant des méthodes d'électrothérapie imparfaites, des nuisances supplémentaires. |
La Méthode
Le matériel nécessaire pour pratiquer est simple : un générateur, alimenté par le secteur grâce à un transformateur (ou par batteries), des câbles de connexion et des appliques conductrices qui se placent sur le malade. Tout ce matériel est simple, de petites dimensions, robuste et portatif. Au cabinet du praticien, sont utilisées en outre des sondes pour traiter directement les cavités de l'organisme ou une oeillère pour traiter les affections oculaires.
Le générateur Sans entrer dans les détails techniques, soulignons qu'aucun appareil de galvanothérapie ne peut remplacer un générateur d'ionocinèse. Le transformateur qui alimente l'appareil en basse tension est à l'extérieur de l'appareil. Des fils relient les appliques aux sorties de l'appareil. Il y a au moins deux sorties : une sortie dite "active", qui se relie à l'applique posée sur la région à traiter, et une sortie neutre", reliée à l'autre applique. Elle assure simplement la fermeture du circuit. Dans certains cas, pour traiter en même temps deux organes symétriques, les deux seins ou les deux hanches par exemple, il est possible d'employer deux appliques actives.
Une séance d'ionocinèse se programme à l'avance. Il faut donner trois instructions à l'appareil: la durée de la séance, l'intensité et le sens du courant. Il suffit alors d'une pression sur le bouton "Départ" pour que le traitement commence.
Il a été rédigé un guide thérapeutique qui indique, pour chaque indication thérapeutique, les réglages à effectuer.
Les appliques Il existe des appliques de différentes dimensions, constituées d'une matière conductrice souple. Il faut placer entre l'applique et la peau une épaisse lame de coton imbibée d'une solution conductrice. Cette solution s'appelle le bain dionocinèse. Actuellement ont été essayées plusieurs de formules de bains. Les plus employés sont indiqués dans un guide thérapeutique.
La pratique de l'ionocinèse à l'aide d'appliques est d'une extrême facilité et à la portée de tous.
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